Touladi en lac
(dans TECHNIQUES Chasse & Pêche – 2001)
par : Denys Benoit
Une pêche à la portée de tous les pêcheurs ?
À la condition de compter sur un équipement adéquat et des techniques appropriées. Car la pêche à la grise ne peut être fructueux que si le poisson est localité et que l’appât est présenté «à sa hauteur»… à la bonne profondeur, Le menu du présent article étant dressé, il reste à l’explorer ensemble.
De tous les salmonidés, la truite de lac (touladi) est celle qui exige les conditions les plus strictes, aussi bien au chapitre de l’oxygénation que de la température de l’eau, pour vivre et se développer. Au sud du 50e parallèle, on la retrouve dans les lacs profonds; sa température de confort – celle qu’elle préfère – l’oblige à rester en profondeur; la qualité de l’eau peut être qualifiée de cristalline, car c’est un prédateur qui chasse à vue. Voilà des paramètres qui, pour plusieurs, compliquent ou semblent compliquer l’exercice.
Une opinion longtemps nourrie par certains pêcheurs concerne la combativité de l’espèce. «Un billot mort au bout de la ligne» est certainement le commentaire qui décrit le mieux la situation.
« Et pour pêcher la grise, il faut toute une quincaillerie… »
Pourquoi ne pas essayer de séparer les mythes de la réalité avant d’examiner de plus près la problématique et les techniques susceptibles de produire de bons résultats?
Quelques mythes
Concernant la combativité du touladi péché en profondeur, il est vrai que jadis – il y vingt-cinq ans et plus – de nombreux pêcheurs éprouvaient un plaisir limité à sa capture. Mais ce n’était pas nécessairement la faute du poisson. En effet, l’équipement utilisé enlevait toute possibilité de «sensation», une canne rigide comme une queue de billard, un moulinet impressionnant et une corde «plombée» – capable de remorquer un bateau – constituaient autant d’obstacles entre le pêcheur et sa prise.
Aujourd’hui, avec l’arrivée des «downriggers» et autres attirails qui permettent d’atteindre naturellement les profondeurs requises, l’équipement utilisé pour la pêche aux autres espèces sportives – avec un monofilament de 3,6 kg ou 8 Ib – est tout à fait adéquat. Dans de telles conditions, on peut s’attendre à une lutte plus soutenue de la grise.
Du même coup s’est envolé ou presque le deuxième mythe en ce qui a trait à la nécessité de posséder un équipement très spécialisé.
En fait, les techniques utilisées pour pêcher le doré dans certains plans d’eau sont tout aussi efficaces au touladi… en y apportant la nuance suivante qu’il faut présenter à la truite grise un leurre susceptible de provoquer une attaque.
Bien sûr que le pêcheur qui compte sur un équipement plus spécialisé augmente ses chances de succès, mais ce n’est pas une difficulté incontournable pour le plus grand nombre.
Habitat et habitudes
Tout le mystère entourant le touladi origine plus souvent qu’autrement d’une incompréhension généralisée en ce qui a trait à cette espèce particulière. En fait, la grise évolue à contresens des autres espèces durant l’année. Au printemps, elle passe un court laps de temps à faible profondeur alors même que les dorés et les achigans ne sont pas encore très actifs. En été, alors que ces espèces se tiennent dans une eau plus tempérée et à des profondeurs moindres, elle
s’enfonce jusqu’à ce que la température de l’eau varie entre 6° et 13°C (entre 43° et 56°F); préférant toutefois se retrouver entre 9° et 11°C (entre 48°et 52°F) lorsqu’elle est active. À l’automne, c’est encore le mouvement inverse de celui des autres espèces.
Les chiffres de température ne disent peut-être rien à beaucoup de pêcheurs. On dit que le Champagne doit refroidir – avant le service – dans une eau entre 9°ou 10°C ( 48° ou 50°F) que l’on obtient en mélangeant une quantité égale de glace à l’eau du robinet. Plonger la main dans un tel liquide donne une bonne idée des températures dont il est ici question.
Si l’obscurité et le temps nuageux incitent les dorés et les achigans à devenir plus actifs, la grise subira cette même impulsion même lorsque le soleil brille de tous ses rayons puisqu’elle chasse en profondeur où la pénétration clés rayons lumineux est fortement diminuée.
Alors que les autres espèces se tiennent à l’abri ou près des structures, la grise se retrouve souvent en suspension au beau milieu d’un bassin.
Autre caractéristique, elle attaque ses proies à partir des profondeurs et les tue avant de les avaler. En tout temps et en toutes circonstances, la grise a besoin d’une eau bien oxygénée.
La liste des particularités de cette espèce pourrait s’allonger davantage. Mais il n’en demeure pas moins que le touladi est un poisson, avec ses besoins et son comportement, comportement prévisible – encore plus que les autres espèces – parce que ses options sont plus limitées que pour la plupart des autres poissons.
Le touladi est un prédateur bien outillé (vue, odorat, goût, détection des proies) de sorte que sa pitance journalière est composée de poisson (cisco, poisson blanc, menés etc.). Mais lorsque les proies sont rares – surtout au printemps – il bouffe tout ce qui est accessible dans son environnement (charogne, insectes etc.).
En surface, la grise est influencée elle aussi par les rayons du soleil. La pêche exploratoire pourra débuter dans une profondeur minimale de 2 mètres (6 l/2 pieds), à la recherche de touladi.
Tôt au printemps… et à l’automne seront tentés de penser certains puisque les conditions se ressemblent beaucoup, quelle tactique favoriser pour obtenir du succès?
D’abord, il est ici question de la pêche au sud du 50e parallèle. Un article paru dans le Numéro 28 de Techniques Chasse et Pêche abordait en long et en large la pêche au touladi… à la mouche et autrement, au nord de ce parallèle. Comme on y retrouve les conditions essentielles au touladi (oxygène en abondance et température adéquate de l’eau), l’approche est bien particulière.
Plus au sud du Québec, dans les plans d’eau qui abritent la grise – naturellement ou par ensemencement – la situation est différente et ce, pour plusieurs raisons.
Lors de la fonte des neiges, l’eau du plan d’eau se réchauffe pour atteindre 4°C (39.2°F). À cette température, elle est la plus dense et cale vers le fond permettant à la couche supérieure – plus légère – de se réchauffer progressivement. C’est le moment du grand bouleversement (Turnover).
Durant une certaine période, cette eau de surface présente des conditions acceptables pour la grise. Mais ce répit est vraiment limité dans le temps car dès que l’élément aquatique atteint 13°C (56°F), elle regagne les profondeurs, suivant le mouvement de la thermocline qui représente sa zone de confort.
Pourquoi la pêche du printemps est-elle différente?
D’abord, la saison de pêche débute entre le 25 avril et le 1er juin, selon les régions (à l’exception des régions 8 et 21 où elle est permise à l’année). Avec un printemps le moindrement hâtif, le réchauffement de l’eau fait en sorte que la pêche à gué, par exemple, est très variable dans le temps. Seul un coup de chance permet de capturer une grise en eau peu profonde. Ou alors, lors des premiers jours, il arrive de prendre une grise en transition.
Mais de façon générale, un grand nombre de territoires ne sont pas accessibles à ce moment de l’année; ce qui limite les possibilités. Un petit rappel, valable en tout temps: des limites de taille – modifiées en 2002 – sont en vigueur dans certaines zones au nord du Saint-Laurent. (Voir La pêche sportive au Québec – 2002-2003 pour les détails)
Le réchauffement de l’eau n’est pas instantané. Il s’agit d’un phénomène progressif qui s’étale dans le temps sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines. La «qualité» de la pêche à cette époque est directement liée au phénomène du réchauffement du plan d’eau et, par conséquent, il faut vraiment s’adapter aux conditions du jour pour espérer réussir une ou plusieurs captures de touladi. Et il en sera ainsi jusqu’à la stabilisation du plan d’eau, quelque part à la mi-juin dans la plupart des régions.
À l’automne, le phénomène du refroidissement de l’eau suscite la même réaction du touladi et celui-ci s’effectue tout aussi progressivement. Mais comme la pêche prend fin au début ou à la mi-septembre (sauf dans la zone 25), la cause est vite entendue.
En saison
Au fur et à mesure que la température extérieure – et par voie de conséquence, celle de l’élément aquatique – augmente, l’eau forme de véritables strates (thermoclines), avec celle à 4°C (39.2°F) au fond, et selon différentes épaisseurs, en fonction de la température, jusqu’en surface où elle pourra atteindre 21°C (70°F).
La grise se positionnera à la profondeur qui offre les températures mentionnées précédemment, aussi bien au repos que lorsqu’elle est active.
Elle ne quittera cette zone sous aucune considération, contrairement au doré qui le fait à la faveur de l’obscurité, parce que, à la température de 19°C (66°F) – selon les experts – et en l’absence d’une oxygénation adéquate, l’eau devient un cocktail mortel pour elle.
Le défi est double : d’abord, trouver ces zones profondes où la température correspond aux exigences de la truite et, ensuite, lui présenter une offrande qu’elle ne saura en aucun cas refuser.
La recherche
Voilà un élément capital car la nature même du touladi – un prédateur déterminé et qui saisit toutes les occasions – l’incitera à attaquer instinctivement..
De nombreux lacs du Québec ont été l’objet de relevés bathymétriques et, chaque année, de nouveaux plans d’eau viennent grossir la collection de données. Une première démarche consistera sûrement à s’informer si le lac où le pêcheur prévoit se rendre a fait l’objet d’une telle opération… et d’acquérir un exemplaire de la carte ainsi dressée.
Plusieurs dépositaires possèdent de telles cartes qu’ils offrent à leur clientèle. Une étude préliminaire du plan d’eau précisera rapidement les endroits où la grise se retrouve – ou pourrait se retrouver.
Aussi, le pêcheur pourra faire la différence entre les bassins profonds et les plats, les «passes» reliant rapidement les hauts-fonds et les précipices des profondeurs, les îles immergées, les pointes serrées etc. Chacune de ces caractéristiques mérite une attention particulière dans la mesure où le poisson se positionne par rapport à de telles structures; le sujet est assez important pour être traité à part dans un autre article à venir!
Et c’est dans ces zones mieux délimitées que se concentrera la recherche, selon des parcours à la traîne qui maintienne l’appât ou le leurre dans les zones favorables.
Bien sûr, le sonar est un autre instrument fort utile – sinon indispensable dans certaines conditions -pour connaître les profondeurs réelles et localiser le poisson. Un tel instrument fait de plus en plus partie de l’équipement du pêcheur sérieux. Et celui-ci sait fort bien qu’il s’agit d’un outil pouvant faciliter la recherche mais qui n’a jamais directement capturé un seul poisson. Les modèles offerts sur le marché sont nombreux – et à des prix variant selon les options (certains incluent thermomètre et/ou GPS) – mais il revient à l’utilisateur de déterminer quel appareil répond le mieux à «ses» besoins.
Le recours à un thermomètre électronique est une autre manière de déterminer à quelle profondeur évolue la truite grise, compte tenu des précisions apportées précédemment sur la zone de confort et sa façon de chasser ses proies.
La présentation
Précédemment, il a été fait mention de la zone de confort de la grise et de celle, plus restreinte en un certain sens, où elle sera active. Elle n’hésitera pas à effectuer des excursions qui débordent ces limites de température (vers le bas ou vers le haut) dans le but de capturer les proies recherchées. Mais ce ne seront que des excursions avec retour dès que possible vers sa zone de confort. Si, par manque d’oxygène, elle doit se déplacer vers des eaux relativement plus chaudes (16.6° ou 17.7° C 62° ou 64°F), elle éprouve un stress qui lui coupe littéralement l’appétit.
Par contre, quand elle est inactive, elle pourra très bien se retrouver plus près du fond, à des températures plus basses et, dans ce cas, son apathie ne l’incitera pas à saisir l’appât.
Une fois la profondeur établie – et mieux encore, la présence de truites détectée – il faut prendre les moyens pour descendre l’appât ou le leurre à la profondeur souhaitée.
Une première approche est la pêche à la traîne utilisée pour placer le leurre dans l’environnement de la truite mais de préférence, à la même profondeur que le poisson-fourrage dont elle se nourrit (c’est-à-dire 60 à 90 cm – 2 à 4 pieds au-dessus de la zone active).
L’arrivée des «downriggers» a facilité la tâche de plus d’un pêcheur en permettant d’atteindre les profondeurs parfois importantes qui abritent le touladi. Il est souvent question de 15 mètres (50 pieds) et plus.
Dans ce cas. il est possible de contrôler la profondeur exacte et, en utilisant un mono-filament d’au moins 3,6 kg (8 Ib), de présenter un leurre (gros Streamer, cuillère ou poisson nageur) à bonne distance du boulet (jusqu’à 25 mètres – 80 pieds).
Le pêcheur peut compenser l’absence d’un tel équipement en utilisant un attirail qui lui permette d’atteindre le but recherché: chapelet, émérillon triple et pesée ou marcheur de fond. À l’extrémité de la corde, le pêcheur installe un chapelet de 60 à 90 cm (2 à 3 pieds > auquel il fixe l’émérillon triple. La pesée est reliée au deuxième oeillet de l’émérillon triple par du monofilament dont la longueur est équivalente à celle séparant la zone visée (où on veut pêcher) du fond. Au troisième oeillet est relié le leurre (Streamer, cuillère ou poisson nageur) avec un monofilament de 90 à 120 cm (3 à 4 pieds).
Ces deux approches ont d’ailleurs fait l’objet d’articles dans les Numéros 25 et 28. de Techniques Casse et Pêche, sous la plume de Victor M. Herrera.
Une autre approche, pratiquée généralement par les pêcheurs au doré, est la pêche à la dandinette (jig). Pour ceux-ci, il est normal de taquiner le poisson de cette manière alors que très souvent, il ne leur vient pas à l’idée d’utiliser cette technique pour la grise; et avec le même attirail en plus!
Parmi les leurres offerts sur le marché pour pêcher à la dandinette, certains sont plus efficaces que d’autres. Mais tous les jigs retenus sont habituellement garnis de ce que certains pêcheurs appellent «un tricheur». Il s’agit en fait d’un monofilament de quelques centimètres muni d’une petite attache à une extrémité et d’un hameçon triple à l’autre. Une bonne sélection de leurres : (1) Jig-a-Jo – Banana Classic (56 gr – 2 oz); (2) Wasp – Minnow Jig; (3) Heddon – Sonar Flask; (4) Wasp -Swimm’n Fin; (5) Hopkins – Shorty.
« Jig » et autres leurres
Première chose à faire, il faut localiser le poisson et puis, passer à l’action.
L’équipement requis est simple : une canne à action moyenne – de 1,80 m – 6 pieds) et un moulinet à lancer léger de bonne qualité (à baril ouvert de préférence). Question monofilament, il faut opter ici aussi pour la corde offrant 3,6 kg (8 Ib) de résistance. En péchant à la verticale, le facteur d’étirement – bien que présent – est moins problématique que lors de la pêche à l’horizontale (notamment à la traîne).
Quand il est question de leurres, chacun a certainement ses favoris; à preuve, bien des pêcheurs font preuve de conservatisme en cette matière, ceux qui ont rapporté des dividendes au fil des ans font toujours partie du voyage. Toutefois, quand il est question de pêcher ainsi la grise à la dandinette, la liste est plus limitée.
En fait, il en existe deux catégories :
D’abord, les «jigs». Ils sont relativement lourds (21 à 28 gr – 3/4 à 1 oz), possèdent une jupe en poils (bucktail) et sont complétés par un hameçon triple camouflé. Leur forme importe relativement peu mais la présence d’un tel hameçon triple est indispensable pour éviter de perdre une prise intéressante. Au chapitre de la couleur, le blanc semble préférable – question de résultats – et le noir est à éviter; pour la palette des autres couleurs, libre à chacun d’essayer et de tirer ses propres conclusions.
Il y aussi certains leurres qui possèdent des lamelles qui vibrent lors de la récupération. Il tant choisir ici ceux qui calent rapidement et en ligne droite. L’avantage particulier de tels leurres est que les hameçons sont toujours orientés vers le bas, en descente comme au retour. Ici aussi la question de la couleur du leurre semble plus liée aux conditions locales. Il faut donc voir et chercher la bonne combinaison, sans parti pris.
Le vent influence non seulement le pêcheur en poussant son embarcation dans une direction précise. Il déplace aussi le poisson-fourrage et ses prédateurs de la même manière vers la rive opposée.
Comment procéder ?
Expérience à l’appui, cette technique produit ses meilleurs résultats dans les profondeurs supérieures à 13m (environ 45 pieds). Sans doute parce que, dans des profondeurs moindres, l’acuité visuelle de la truite la rend plus nerveuse et, par conséquent, plus difficile à provoquer. À plus de 18 m (60 pieds), profondeur idéale pour cette technique, mieux vaut choisir une autre approche.
Une fois positionné au-dessus d’un site potentiel, éteindre le moteur à essence pour se laisser dériver en corrigeant la dérive à la rame ou en ayant recours à un moteur électrique. Pour sûr, si le vent se met de la partie, cette technique devient difficile à pratiquer… mais c’est la vie!
Idéalement, il faut pêcher à la verticale en se souvenant que, plus souvent qu’autrement, la grise attaque sa proie par en-dessous.
Direction de la dérive
La pêche à la verticale.- La longueur de la corde, la vitesse de dérive et le poids du leurre appliquent à ce dernier un effet de balancier qui tend à ouvrir l’angle de pêche et à contrarier le mouvement vertical. L’idéal (A) provoquera plus d’attaques; celles-ci diminueront en (B) et (C). En position(D) et plus, tout l’avantage de cette technique est réduit à rien ou presque.
Il faut récupérer toute la ligne avant de laisser le leurre caler à nouveau. Voilà qui n’est pas acquis facilement pour les pêcheurs, surtout pour les plus expérimentés. Leur pratique les amène à vouloir maintenir le leurre dans la seule zone identifiée comme payante. Cela semble logique. Mais pas moyen, en faisant cela, de pêcher vraiment à la verticale. Même plus, il semble que le touladi, dont le champ de vision est traversé par un objet qui, dans la minute suivante, veut regagner la surface, agira instinctivement. Comme s’il le suivait dans sa course avant d’intervenir pour que cet appât ne lui échappe pas.
Le ferrage du poisson est parfois problématique dans de telles conditions. Mais plus souvent qu’autrement, grâce à l’hameçon triple ajouté en remorque au jig, la truite aura fait une bonne partie du travail.
Il est recommandé de garder un contact avec la corde lorsqu’elle cale en la laissant filer dans la main. Pour être en mesure, à la moindre alerte – le leurre devient immobile ou cale plus vite que prévu – de fermer l’anse du panier et de ferrer. Dans le cas d’un leurre avec palette vibrante, il faut de temps à autre, dès qu’il touche, lui imprimer une bonne secousse qui le décollera rapidement du fond (environ 2 m – 6,6 pieds). Il faut donc varier la présentation et la récupération.
Et, en dépit de ces précautions, chacun peut s’attendre à manquer son coup de façon régulière. Pour obtenir du succès avec une telle technique, il faut la mettre en pratique et faire preuve de patience. Question de raffiner chacun des éléments mentionnés dans cet article.