En profondeur à la mouche
(dans SENTIER Chasse-Pêche)
par : Jacques Juneau
L’observation du contenu stomacal des prises est une étape primordiale pour le moucheur. Sans cet examen attentif, qui aurait deviné que cette truite venait d’ingurgiter près d’une dizaine de cyprins?
Même si l’auteur mentionne que la période de mi-été représente un moment de «deuil» pour l’adepte de pêche de la mouchetée au streamer, il demeure possible pour ce pêcheur de rejoindre les truites dans leur antre dans des profondeurs pouvant aller jusqu’à plus de 8 m (25 pi).
Cette technique requiert l’utilisation d’une soie plombée à plongée ultra rapide comme les soies-torpilles Kerboom de Cortland (poids jusqu’à 550 grains) et Deep Water Express de Scientific Anglers (jusqu’à 850 grains).
L’approche consiste à prospecter les rebords de structures du large culminant à des profondeurs de 20 à 25 pi, ou encore les rebords de talus riverains à ce même niveau, soit des endroits où la truite d’été peut venir s’alimenter aisément d’animalcules subaquatiques (larves, nymphes, gammares, etc.) et de petits poissons attirés par ces mêmes proies.
Les nymphes et petits streamers sont donc tout désignés comme offrandes. L’artificielle choisie devra être présentée tout près du fond, et pour y arriver la vitesse de traîne doit être très lente.
L’idéal consiste à utiliser un moteur électrique comme moyen de propulsion de l’embarcation.
Pour connaître tous les détails de cette technique particulière, consulter l’article «Truites trophées en profondeur à la mouche» dans le numéro d’avril 2000 de SENTIER Chasse-Pêche à la page 28.